A retenir ce texte : Autocross ne rime pas avec casse-cou

L’autocross, sa tôle froissée, ses touchettes, ses tonneaux, ses contacts à répétition… C’est à classer au rayon des clichés. Marc Veya sera en lice ce week-end à Bure lors de l’autocross international. L’évènement va rassembler près de 200 pilotes dans les épreuves de la Coupe jurassienne et de la Coupe des 3 Nations. Passionné de sport automobile depuis une dizaine d’années, le citoyen de Lajoux a effectué ses débuts en autocross il y a 5 ans. Il a trouvé son bonheur dans une discipline variée. « On a de la terre, de l’asphalte. Surtout, j’aime bien rouler en groupe. Le départ est toujours particulier. On est tous en peloton avec le bruit des moteurs tout autour », raconte-t-il. Âgé de 32 ans, le Franc-Montagne évoque aussi un sport en évolution. « Il y a un peu des touchettes, mais on s’éloigne de plus en plus du stock-car où on cherche vraiment à pousser les autres. Ce n’est pas plus mal, ça évite de devoir faire de la carrosserie quand on rentre à la maison. »

C’est que Marc Veya passe des heures et des heures à préparer et bichonner sa voiture, une Subaru 4×4 qui concourt en classe 7 des véhicules Abart. « Quand on voit le temps qu’on passe à monter la voiture et la préparer, c’est quand même une part de nous au final. On l’aime notre voiture », lâche-t-il. Et son bolide le lui rend bien. Le Taignon pointe à la 2e place de sa catégorie en Coupe jurassienne avant le rendez-vous ajoulot qui fait figure de dernière manche. Il préfèrerait assurément arroser son bolide de champagne au terme de l’épreuve plutôt que passer des soirées en tête à tête dans le garage. /msc