Je viens de remarquer cet éditorial sur la thématique « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en transmettons le principal plus bas.
Le titre suggestif (Après un incendie, l’entreprise lamballaise condamnée pour manque à la sécurité et la formation) parle de lui-même.
Sachez que le journaliste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez en conséquence faire confiance aux révélations qu’il divulgue.
Texte source mentionné :
En juillet 2020, les mains d’un jeune soudeur intérimaire prennent feu dans une entreprise de carrosserie de Lamballe (22). Grièvement blessé, il est héliporté en urgence au service des grands brûlés de Nantes. Un de ses collègues est également hospitalisé pour avoir inhalé de l’heptane, un produit hautement inflammable. Quelques jours après, il est en arrêt, traumatisé d’avoir vu son copain d’atelier transformé en torche humaine.
Impossible d’établir la vérité sur l’accident
Alors que les faits, comme les conséquences, relatifs à cet accident sont longuement évoqués lors de l’audience du tribunal de Saint-Brieuc, ce jeudi 19 octobre 2023, la présidente rappelle qu’elle n’est pas là pour juger de ce drame. « Il restera irrésolu car les déclarations contradictoires n’ont pas permis d’établir les faits. » L’accident déclenche cependant une enquête de l’inspection du travail autour de la formation des salariés et des mesures de sécurité prises par l’entreprise.
La formation des salariés en question
Un bidon en plastique, dont le bouchon était percé pour imbiber plus facilement les torchons, se trouvait sur un poste de travail. Or, la fiche technique de l’heptane prévoit beaucoup de précautions, notamment l’utilisation d’un bidon métallique, des gants de sécurité et l’éloignement de toute source de chaleur ou de feu.
« Si des ouvriers s’amusent à mettre le feu à des chiffons avec un briquet, c’est qu’ils n’ont aucune formation. En tant qu’entreprise, vous avez la responsabilité de gens qui peuvent être farfelus », gronde la présidente.
Le soudeur intérimaire, malgré son expérience, assure que c’est la première fois qu’il se servait d’heptane pour dégraisser une pièce qu’il allait souder et qu’il n’en connaissait pas la dangerosité. « À la première étincelle, mes gants ont pris feu. »
L’entreprise de carrosserie, qui a mis en place des visites éclair de sécurité depuis, a trouvé un produit moins dangereux. Elle a été jugée coupable et condamnée à une amende de 20 000 euros, dont 10 000 avec sursis.
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