Ne manquez pas cette information : Automobile : bataille au Parlement européen sur la fin des moteurs thermiques en Europe

Voici l’essentiel d’un texte que nous venons de repérer sur le web. Le thème va bien vous séduire. Car le thème est « l’automobile ».

Le titre saisissant (Automobile : bataille au Parlement européen sur la fin des moteurs thermiques en Europe) est sans ambiguïté.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour d’autres textes qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez donc vous fier aux révélations qu’il divulgue.

L’article d’origine :

Les voitures essence et diesel seront-elles totalement bannies des concessions en Europe à partir de 2035 ? Une partie de la réponse viendra mercredi de Strasbourg, où le Parlement européen est réuni pour voter les principales mesures qu’appliquera l’Union pour lutter contre le réchauffement climatique. L’issue du scrutin s’annonce très serrée.

Outre la création d’une taxe carbone aux frontières ou la taxation des émissions de CO2 dans le maritime, les députés européens doivent se prononcer sur la contribution de l’industrie automobile à la baisse des émissions de gaz à effets de serre. Les constructeurs doivent déjà respecter une réduction par pallier jusqu’en 2030 des émissions moyennes de CO2 de leurs voitures neuves, sous peine de lourdes amendes.

Une interdiction de facto

Dans le cadre de son « paquet vert », la Commission européenne a proposé en juillet dernier de durcir cette trajectoire en portant à 55 % la baisse des émissions de CO2 en 2030 par rapport à leur niveau moyen en 2021. Surtout, Bruxelles préconise que la baisse atteigne en 2035… 100 %. Ce qui revient à interdire de facto la vente de moteurs thermiques à cette date, au profit de l’électrique.

La commission Environnement du Parlement européen a repris à son compte cette position. Il s’agit désormais qu’elle soit adoptée en assemblée plénière mercredi, ce qui n’est pas du tout acquis de l’aveu même de Pascal Canfin, le président de la commission .

-90 % ou -100 %

Plusieurs amendements au texte ont été déposés par le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe la plupart des partis conservateurs et qui représente la plus importante force de l’hémicycle avec 176 eurodéputés sur 705. L’un de ces amendements propose que la baisse moyenne des émissions de CO2 par rapport à 2021 ne soit plus de 100 %, mais de 90 % – sans proposer de passage à 100 % par la suite.

Cela laisserait aux constructeurs la possibilité de produire au-delà de 2035 un petit nombre de voitures hybrides rechargeables, de l’ordre de 15 % si les normes ne changent pas, selon un expert. « Cela tournerait le dos à l’engagement de neutralité carbone en 2050 prévu dans l’accord de Paris », prévient Pascal Canfin.

Cette proposition séduit les élus venant de pays où l’industrie automobile tient une forte place, que ce soit avec des équipementiers ou des usines d’assemblage. « Le vote des élus polonais et roumains sera déterminant », prédit Pascal Canfin, qui estime que « cela se jouera à 20 ou 30 voix près ». La position des représentants italiens et espagnols sera, elle aussi, regardée de près.

Les industriels français pour le 90 %

L’Eurodéputé Renew/LREM est, par ailleurs, très remonté contre le lobbying de certaines grandes entreprises. Sur le volet automobile, il cible nommément BMW et Porsche.

Mais l’amendement sur les 90 % a également des supporters en France. A l’origine, la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe l’essentiel des industriels du secteur, militait pour un sursis de cinq ans (jusqu’en 2040) pour les hybrides rechargeables, une position qu’avait notamment relayée le directeur général de Renault, Luca de Meo, et qu’appuyait le ministre de l’Economie Bruno le Maire.

La lettre au président

Cette position n’a pas prévalu, faute de soutien du côté du gouvernement allemand. La PFA maintient toutefois ses réserves. « Notre objectif n’est pas de ralentir la transition, mais il nous semble qu’une solution technique unique représente une prise de risque importante, et que la trajectoire envisagée ne nous semble pas la meilleure pour baisser globalement les émissions de CO2 », résume son directeur général, Marc Mortureux.

Dans une lettre envoyée à Emmanuel Macron début mai dont « Les Echos » ont eu communication, le président de la PFA, Luc Chatel, appelle ainsi le gouvernement « à supporter et proposer un objectif de -90 % en 2035, assorti d’une clause de revoyure en 2028, lors de ses prochaines discussions avec les Etats membres ».

Cela restera sans doute un voeu pieux si le Parlement adopte le bannissement du thermique : la dynamique de négociation mènera sans doute au même résultat lors du conseil européen prévu fin juin, ce qui entérinerait définitivement la décision. Mais si le -90 % devait l’emporter, l’issue du futur conseil européen deviendrait moins certaine.

Parutions sur un propos semblable:

Contes du soleil et de la pluie/72,Ouvrage .

Économie de l’automobile,Le livre .

Photographie/Accessoires/Scanners,Clicker Ici .

Pour lire en automobile/L’Homme microbe/02,Clicker Ici .